Si seulement en vers libres contemporains,
Non ! en vers emprisonnés à jamais.
Unifiés comme les doigts d’une seule main,
Pris dans les ondes apparaît le vrai.
Ils sonnent mieux enchaînés les uns aux autres
Ils sont captifs, pas le choix, ils se parlent.
Pas de rhétorique, pas de prose, le monde
En direct porté par le temps, le nôtre.
Le paysage est très présent, domine.
Ici la cathédrale peut s’élever.
Où les figurants toucheront les cimes
Réunis, dans un grand karaoké.
Suivons les grands arbres qui poussent !
Eux encore savent toucher le ciel.
Il n’y aura plus de messie à grande bouche,
Mais le silence, ancré, dans la terre vers le ciel.
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