La vraie rue me fait peur, les gens sont effrayants.
Vas ! Dans un univers virtuel je me protège.
Dans les voitures fermées le monde se désagrège,
Tout cela va finir dans un grand bain de sang.
De nouveaux paysages apparaissent tous les ans,
Mon avatar court dans la nature artificielle,
Je traverse des endroits connectés aux ciels,
De la musique l’entoure, il achète du néant.
Pas de flingues, pas de beaufs, mais des êtres transparents,
Dans Second Life, il reste encore de temps en temps,
la poésie qui traverse l’écran des pixels.
Cela me repose d’y marcher, souvent plonger,
Même s’il n’y a pas d’odeurs de forêts, de sel,
Là bas, Je voudrais me dématérialiser.
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http://maps.secondlife.com/secondlife/Odyssey/16/108/24

http://maps.secondlife.com/secondlife/Bradbury%20Project/202/28/41



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