Sonnet octobre

Mon dieu les jours raccourcissent, ils sont vieux et gris.
On passe aux alcools forts qui réchauffent tout le corps.
Dans la maison, dans le lit, replié et mort,
Je me laverai les joues avec de l’eau de vie.

Je suis un ours qui se demande quand il hiberne.
Suis-je éveillé, ou dans un rêve ? Un entre-deux.
Les doigts glacés qui te réveillent les matins bleus.
Et sous les yeux qui s’épaississent de grosses cernes.

Motivation, développement personnel,
Génuflexion, Il faut activer le bordel,
Zut, c’est déjà la rentrée depuis bien longtemps.

Quand est-ce que je commence, quand est-ce que je finis ?
C’est déjà fatiguant de se laver les dents,
C’est pas demain la veille que j’atteins l’infini.

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