Le bleu n’arrête pas de rêver à des courbes
Mais le ciel nous emmène à la fin bordel
Aucun d’entre nous ne peut toucher le ciel
Plus on s’en approche plus il s’éloigne le fourbe
Etendue masse grise l’hiver il nous rappelle
Qu’accrochés sur le sol nous sommes toujours trop bas
Un fond immatériel l’été il est immense
Les yeux loin dans l’azur il est toujours trop haut
La nuit nous lisons des signes
Des présages dans le mois de juillet
Des images se forment en pointillés
Quelques divinités se devinent
Et la lune toujours possède un charme fou
Si le ciel est changeant elle demeure la même
Tous les astres s’éloignent notre vue est bien faible
La mienne est encore pire je nage dans le flou
Le ciel est un vestige éthéré
Il témoigne en silence de notre vacuité
Il est est bien trop grand pour nous
Le ciel nous regarde et nous mourrons dessous
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