Site à rimes
Puisqu’on a droit qu’à quelque mots,
Dans un océan abyssale,
D’informations fausses d’images sales.
Poétisons donc ce grand flot.
En rythmant le langage étalé,
Un petite musique pourra naître.
Elle est sucrée, elle est salée,
Elle pourra défier tous nos maîtres.
Site géographique, nowhere man
Site acrobatique, ça tient debout
Site bourré de tics, de profane
Mais site sympathique, y a de tout
Site informatique, c’est binaire
Site éclectique, ça parle de clous
Site olympique, jamais on perd
Ici c’est mon site, c’est pour vous
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Pourquoi ce blog s’appelle-t-il « C’est mon herbe » ?
C’est un souvenir de cette bande dessinée de mon enfance toujours aussi géniale « La Génie des Alpages ». Le troisième album était dénommé « BARRE-TOI DE MON HERBE », insulte qui en langage brebis relevait du dialogue quotidien …
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Ici, on traque la poésie, mais on la laisse vivre dans son milieu naturel. Il y en a encore dans certaines niches. Je ne suis pas poète. Je suis un contemplatif qui recherche les parcelles de vie encore existantes dans le monde réel et le monde virtuel. J’aime l’humour et une certaine forme de poésie. Si les deux se rejoignent, c’est encore mieux. Je versifie dans ce site souvent pour rendre hommage à ce/ceux que j’aime.
Quelle malchance a pu dénaturer l’homme – seul vraiment né pour vivre libre – au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre ?
Etienne de la Boétie
J’affine ma vue du monde qui m’entoure en utilisant la poésie qui est un medium qui comme chacun sait permet de devenir milliardaire et de vivre dans un pays défiscalisé entouré par un désert et des barbelés. Non, La liberté n’est pas ça. La poésie est un essentiel, pas pour être édité forcément, elle peut s’infiltrer partout, sur des blogs des réseaux sociaux, des bistrots, des conversations. C’est une manière d’être. La liberté n’est jamais gagnée. Elle s’entretient, s’utilise où disparaît. La poésie apparaît dans des lieux qui ne correspondent pas toujours à des recueils parus dans de prestigieuses ou confidentielles maisons d’éditions. Parfois on la crois dans une œuvre d’art, parfois dans la rue ou dans un objet, dans un arbre.
Les gens sont des œuvres en devenir. Même quand ils sont morts, le regard toujours changeant des vivants les réinvente. L’art est nécessaire comme filtre à la réalité. L’art n’est pas forcément un métier. C’est une paire de lunettes multicolores qui filtre le gris.
J’écris pour partager avant tout ce que j’aime, toutes les petites œuvres qui m’on marquées au cours de ma vie depuis mes années 80’s. Mais à l’époque déjà, j’étais décalé, j’aimais les 70’s, Les 60’s voir les 50’s, le moyen-âge aussi, et le lait concentré sucré.
Il y aura des poésies emmaillées dans ce site, de la prose libre, des admirations et quelques exaspérations.
Ce blog inclue parfois de petits portraits en provenance d’univers très variés. Une incitation à aimer les mêmes gens que moi. L’objectif est de faire des articles concis avec un angle de vue de fan. Ce ne sera pas des biographies ni des articles Wikipedia.
« L’art est partout » Ben

Je peux parler de l’art de vivre, donc d’à peu près tout le monde. Il y a de l’art dans toutes les existences. Du développement personnel, du cinéma, des arts, de l’art de s’habiller, de l’art de respirer, surement une base importante à tout le reste. Une séance de cohérence cardiaque et ensuite on se penche sur ce que la vie peut nous apporter de beau. Car l’art est aussi généré par la nature, à nous de le reconnaître, de le traquer du coin de l’œil après une profonde expiration.
Parmi les arts, l’art contemporain est mal compris. Quand on est amateur, il faut l’aborder de manière moins intellectuelle que sensible, ne pas se sentir obliger de porter un discours sur ce qui se présente à nos yeux. C’est toujours le chemin d’une réflexion globale de l’artiste, de sa vue intime du monde, c’est sa manière de donner du sens à sa vie : l’artiste c’est nous dans le même monde et la même époque. L’art déborde bien sur du cadre des galeries. Il est présent dans le design, les arts appliqués, la vie quotidienne, il donne du sel à la vie, la sort de son économie de cube bétonné. L’art de s’habiller, l’apparence est le reflet des profondeurs. Tout fait signe. Je suis un contemplatif, et si ma vie n’a pas été celle d’un artiste, la proximité de l’art a toujours été un ressourcement salvateur.
J’aime bien ce critique d’art new-yorkais : Jerry Saltz , il est atypique et critique envers l’art institutionnalisé.
J’aime que l’art soit caché dans tous les recoins de l’existence et pas seulement exposé dans une professionnalisation de plus en plus stérile de la condition d’artiste. Les écrivains subissent le même formatage. L’art ne peut pas être enseigné dans son essence, ni dans ses techniques, car la technique elle-même doit faire partie du chemin d’appropriation de l’artiste dans la mise à jour progressive de sa création. Taper à la machine peut-être un art si on l’aborde sous un angle global et créatif. Les écoles d’art ont leur importance, ce sont des viviers, les techniques qu’on y enseignent des bases, des gammes comme pour les musiciens, mais elles ne peuvent pas être des fins en soit. L’art naît de l’époque, dans des garages ou des granges, sur un coin de table, pas dans les nouveaux salons virtuels de master class où autres produits payants animés par des mentors. J’ai envie d’écrire autour de cette idée, une mauvaise photo d’amateur contient parfois beaucoup plus d’essence artistique qu’une installation virtuelle projetant sur les murs les tableaux animés en 3D de Van Gogh. L’art est furtif et se cache.
Qui suis-je actuellement, dans quel état ?
J’ai fait une école de graphisme il y a longtemps, puis j’ai travaillé dans la publicité puis dans la formation. Je suis actuellement formateur pré-insertion et un peu conseiller en insertion professionnel. Bref j’aime bien ce que je fais mais je ne mets pas mon activité professionnelle au centre de ma réalisation personnelle. Cette activité m’a donné le goût des relations avec les gens. J’ai 57 ans, je regarde le monde avec un regard un peu détaché. Ceci dit ;
je regarde les infos, et pratique la méditation pour me remettre de ce que j’ai pu voir dans les infos.
Le monde que je vois est de plus en plus atroce et comme je vieillis je prends garde à ce que mon cerveau ne se fige pas trop dans la paranoïa. J’aime Krishnamurti et le bouddhisme. Je n’ai pas de tête. Ce blog sera constitué d’articles autour de l’art et de la spiritualité, parfois illustrés avec mes dessins. J’aime Daninos et Vialatte. J’aime la SF et la poésie, j’aime partout où l’on peut trouver de la poésie. J’aime les gifs débiles et les photos d’animaux, de paysages ou d’artistes ou de peintures ou de vieux films. Je médite pour sortir du 36ème dessous. C’est bizarre, ça marche assez bien.
Vincent Nesler
Partageons une manière de regarder le monde avec des yeux qui l’interprète dans une vision globale qui le rend plus supportable et pacifique, plus gratuit et coloré, plus vivable.

Mais encore, Je m’appelle Vincent Nesler mais je garde parfois le pseudo Typote qui traîne encore sur Second Life « typote Beck », lieu virtuel, vide de mes amis maintenant.
J’aime la poésie, les arts, la littérature, l’humour anglais, le pastis. je suis né en 1968, j’exerce le métier de formateur pré-insertion après avoir travaillé longtemps comme formateur sur le titre professionnel « infographiste metteur en page ». Avant tout cela j’étais un graphiste exécutant. J’ai toujours eu le nez devant des ordinateurs. Longtemps des ordinateurs Apple.
Aujourd’hui dans la peau d’un senior, Je relis des livres qui surtout ne font pas partie de l’actualité littéraire. Ce n’est pas de la nostalgie, mais une quête de sens, de la révision, du rattrapage aussi de culture générale.
Vous pouvez me retrouver sur internet un peu partout. J’explore les réseaux sociaux et je constate que plus on est de fous, moins on est visible. Alors je renonce à la visibilité. Ce blog est le bon trait d’union entre tous ces véhicules.
J’ai essayé Substack, c’est un bon réseau social, cela se voulait une bonne alternative aux géants du secteur, mais il commence à y avoir la même logique de rentabilité qui s’instaure dedans.
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